Un texte assez long à lire, (assez long à écrire aussi !) mais là, franchement j’en avais envie, puis vous pouvez bien ne pas tout lire.
Une soirée de folie !!!!
La soirée était prévue pour commencer à 21 hrs le samedi et finir à 4 hrs. Le dimanche, j’étais censé me réveiller 4 heures plus tard pour une épreuve sportive…
La soirée se déroulait à une bonne heure et demie de route de chez nous, je ne sais pas ce qu’il m’a pris mais j’avais quand même envie d’y aller.
Et dans ce cas, on se trouve toujours de bonnes raisons du style :
« On a qu’une vie quoi, faut bien profiter »
« J’ai vachement envie de connaitre IRL, l’organisateur de la soirée, depuis le temps que je le ‘connais’ en virtuel, il serait temps ! »
« Ca fait quasiment un an que je ne suis pas sorti »
« etc, etc »
Bref, tout ça pour dire qu’à mon grand étonnement ma Maîtresse n’était pas contre le fait de m’autoriser à y aller tout seul ! (Elle n’était pas motivée à sortir car, assez fatiguée de sa
semaine, elle voulait se reposer et de plus la distance ne la motivait pas)
Parfait ! En un sens, cela signifie pas de soucis pour la garde de notre enfant.
Je regarde quand même le PAF pour un homme seul : A peine 10€ de plus qu’en couple. Vu que de toutes façons j’aurais tout payé si nous y étions allé en couple, ça ne faisait rien que 10€ à
rajouter, ça va encore.
L’entrée homme seul n’offrait pas l’open bar mais « juste » 4 alcools. Pas grave je ne viens pas là pour me prendre une cuite.
Me voilà donc tout foufou, à l’idée de pouvoir sortir, puis j’eus quand même la bonne idée de voir ou ça se passait exactement!
Ah oui, quand même ! C’est que ce n’est pas la porte à coté ça ! Et je n’ai pas trop envie de me taper la route tout seul, comment faire ??
Et si je demandais à des connaissances pour faire du covoiturage ? Je connais justement un couple Dom/ soum qui y va et avec qui ça pourrait aller.
Parfois, il suffit d’oser, je prends donc mon courage à 2 mains et je leur envoie un message pour leur parler de mon idée de covoiturage. Au pire ils me diront non, ce n’est pas grave, c’est leur
droit le plus strict puis si je ne tente pas, je ne saurais jamais.
Verdict:
C’est bon, je vais pouvoir y aller avec eux, je vais faire la première partie de la route avec Madame ) Puis nous rejoindrons son soumis sur le trajet.
J’ai donc rendez-vous avec Madame assez tôt pour une before chez une autre domina que je ne connais pas, ainsi qu’avec 2 autres dominas que je ne connais pas non plus. (Et qui doivent arriver
plus tard)
A ce moment, honnêtement, je me dis que j’aurais peut-être dû me débrouiller tout seul, car je n’en mène pas large ! Seul soumis avec 4 dominas, ça a de quoi inquiéter quand même… (Madame
m’avouera plus tard se douter de mon stress et pris plaisir à le provoquer)
Mais je ne me défile pas. Nous voici donc à la before, (à 3 donc).
J’essaie de faire bonne figure, d’être digne de mon état mais je suis quand même bien stressé et pas forcément trop dégourdi, surtout en entendant la réputation des 2 autres dominas qui doivent
arriver, j’ai peur !! (Rien de négatif dans mes propos, juste qu’elles n’ont pas l’air de faire semblant !)
Finalement, elles arrivent avec un peu de retard… (Bah oui, dominas ou pas, ça reste des femmes ;) ), et je vois même un soumis avec elles ! Ouf, je ne suis plus le seul, sauf que ce soumis se
barre vite fait pour faire 2/3 courses… (Il reviendra ensuite)
Finalement, la before se passe sans rien de bdsm, on fait connaissance, on discute, on boit un coup, et voici déjà l’heure pour Madame et moi de prendre la route pour aller rejoindre son soumis.
Ce que nous faisons, non sans avoir au préalable du retourner chercher les clés de l’auto qui étaient restée à la before… Mais ce n’était pas loin, ça va.
Arrivée à la soirée, entrée, tenues, vestiaire, mise en place du collier par Madame (tout seul, je ne peux pas vraiment) Ca fait quand même un peu bizarre de se faire mettre son collier par une
autre Maîtresse que la sienne.
Une fois dans la soirée, je laisse un peu mon « couple chauffeur » entre eux, histoire de ne pas non plus trop les coller, et je m’imprègne du lieu et de l’ambiance (et d’un whisky coca en même
temps !).
J’observe les gens, cherche des têtes connues, j’en vois quelques une. Heureusement, parce que je me rends compte que j’ai un peu perdu l’habitude de sortir sans ma Maîtresse.
Je croise une soumise avec qui j’ai eu un petit quiproquo virtuel, rien de bien grave, on discute un peu et hop ! Affaire classée, et oubliée !
La soirée se passe, je commence à me dire que je n’aurais finalement peut-être pas dû y aller sans ma Maîtresse car pour être tout à fait honnête je m’ennuie un peu et je me dis que si ça
continue comme ça, ça va être long jusqu’à la fin et je suis obligé de rentrer avec « mon » couple.
Je finis par voir une des dominas de la before en pleine séance de fouet sur un soumis.
Je ne suis pas vraiment maso, à part des couilles (j’y reviendrais, ne vous inquiétez pas !), j’aime aussi bien les gifles et peut-être aussi me faire pincer les tétons dans une moindre
mesure.
Le fouet m’intrigue, m’attire, me fait peur, je trouve cela vraiment beau, ça laisse des belles marques et je suis en admiration devant les personnes sachant fouetter. J’avais déjà eu une toute
petite initiation il y a quelques années et je me dis que ce soir c’est peut-être l’occasion d’y re-gouter.
Impressionné que je suis, je parle du fouet à la domina avec qui j’ai fait la route et elle me répond que je si je veux elle peut demander pour moi à la fouetteuse de me fouetter (vous me suivez
toujours là ?)
Evidemment, elle accepte, je remercie mon « intermédiaire » par un merci à ses chaussures qui déjà me met en transe (je suis ultra fétichiste des chaussures !!)
Apres avoir papoté vite fait avec la fouetteuse, lui avoir dit que j’étais débutant en la matière, que je n’étais pas excessivement maso et tout et tout, je me retrouve nu, les mains sur une
table, dos offert.
Les coups commencent, ça picote un peu, mais ça ne fait pas mal en fait ! C’est même presque rigolo, mais je me doute bien que l’intensité des coups va accroître dans peu de temps.
En effet, quelques nouveaux coups me font bien ressentir la différence. Sur le dos, sur les fesses, même sur mes couilles !
Pour le final j’ai dû compter jusqu’à 30 et dire merci Madame à chaque fois. A mon niveau c’était parfait. Plus que cela je n’aurais pas supporté je pense.
J’ai beaucoup aimé cette séance de fouet, ça fait mal certes, mais ça restait quand même dans mes capacités. Et ça me confirme de mon faible masochisme. J’ai du mal à comprendre les masos purs et
durs mais bon, ils aiment ça!
Apres un merci en bon et due forme, j’ai dit à la domina fouetteuse (qui cherchait désespérément des couilles à frapper) que j’étais fan de ballbusting mais qu’étant encagé, ça me paraissait
difficile. Et devant nos déceptions, nous nous sommes dit qu’on pouvait quand même essayer.
Ce fut un essai transformé pour le coup !!
Différents coups de pieds et de mains me furent appliqués. J’étais aux anges, et j’espère qu’elle aussi.
(A ce sujet, ballbusting + cage silicone souple = no problem !)
Et dire qu’à un moment j’avais peur de m’ennuyer !
Le reste de la soirée se déroula entre des moments de pause, au calme dehors au fumoir, ou tranquillement dans une salle à l’écart du tumulte avec quand même (et tant mieux !) quelques sessions
de ballbusting quand je retombais sur ma « ballbusteuse », ou plutôt quand elle me tombait dessus…
Ainsi que des petits mots sur l’inutilité de mon sexe… Sur une bite de soumis quoi ! Tout ce que j’aime ! C’est dingue ça ! Comme si elle me connaissait ! Ce n’est pourtant pas écrit sur mon
front que je sache ! (quoique, ça doit se voir)
J’eu même l’immense plaisir d’entendre de sa bouche que j’encaissais pas mal, et ça, ça fait plaisir !! Et ça motive à continuer!!
Mais la soirée ne devait pas s’arrêter là pour autant, car vers la fin, après un bon temps mort, un bon coup de barre de ma part et un bon moment tranquille, je revis une autre domina avec qui
j’avais déjà joué au jeu de la barbichette au cours de la soirée.
Tout le monde connait ça : Je te tiens, tu me tiens par la barbichette, le premier de nous deux qui rira aura une tapette (sauf que là, en soirée bdsm, ça se transforme carrément en gifle).
Vous allez sans doute vous dire que c’est un jeu de gamins, sauf que moi j’ai un bouc assez prononcé, (c’était donc facile et ça tombait bien !) Et surtout, j’avais en face de moi une domina qui
voulait s’amuser (mais elle, par contre, n’avait ni bouc, ni moustache !)
J’ai adoré ce jeu, j’ai adoré perdre, plus ou moins exprès parfois, j’ai adoré essayé de résister, j’ai adoré ce jeu de regard entre nous deux, j’ai adoré une fois où moi ayant gagné, la domina
m’a dit : « Et donc, maintenant, tu vas faire quoi là? » - « Ben… en fait rien… »
Je n’ai pas compté les gifles reçues…
Bref, tout ça pour dire que je revis cette domina vers la fin de la soirée qui me prit sous son aile, ou plus exactement sous ses bottes…
Je ne sais pas combien de temps j’ai passé à lustrer ses chaussures et semelles mais ça a duré un certain temps.
Je me suis fait balader à 4 pattes (toujours aussi bon ça !). Elle m’a caressé le visage de ses doigts gantés, elle m’a craché dessus, elle m’a craché dedans, je n’y croyais pas, était-je en
train de rêver ? Je lui ai demandé si en fait, elle me connaissait et connaissait mes gouts. Ou alors c’est que ça doit vraiment être écrit sur mon front !
Elle m’a fait sucer ses doigts, elle m’a giflé de nouveau, m’atteignant une fois, sur les oreilles. C’est peut-être de ma faute, j’ai sans doute bougé quand il ne fallait pas.
Mais c’est une chose que je déteste au plus haut point, et qui m’a carrément fait râler en oubliant nos différences statutaires…Petit incident de parcours, mais finalement sans trop de
gravité.
Et sans crier gare, à un moment j’entends sa voix qui dit : « J’ai envie de pisser ».
Nous allons dans la salle de bain, je la suis docilement encore à 4 pattes. Elle rentre dans la douche, je m’allonge en dessous….
Finalement j’ai pris 2 douches…
A vous de deviner laquelle j’ai préféré !
Le retour à la maison ainsi qu’à la réalité fut un peu dur. D’ailleurs je crois que je ne suis pas encore 100% retourné à la réalité, j’y repense encore !
J’ai adoré être au service de dominatrice inconnues, dans le sens où elles n’avaient peut-être pas les réticences et les freins qu’aurait eu ma domina d’amour.
Merci Maîtresse de m’avoir autorisé à sortir.
Merci Madame de m’avoir conduit (ainsi qu’à votre soumis)
Merci Mesdames, pour tout ce que vous m’avez fait.
